Lundi 29 mai 2006 à 21:43

" Le cheval, surprenant médiateur "


C'est en lisant cet article de Gonzague Rambaud (Valeurs Mutualistes - n°243) sur la mission confiée à certains chevaux de participer à un soutien thérapique pour certains patients psychotiques. C'est l'équithérapie!


Dans cet article, nous suivons le périple hébdomadaire de trois patients psychotiques hospitalisés à Saint Anne, à Paris, qui, chaque lundi, prennent le chemin du bois de Vincennes avec enthousiasme pour pratiquer l'équithérapie.


Ce sont plus de 5000 handicapés mentaux et moteurs en France qui fréquentent régulièrement des clubs ou des centres équestres pour des raisons médicales.


Le cheval se révèle être un exellent "aide-soignant", mettant leurs "compagnons handicapés" dans des situations d'autonomie, de motivation (à cheval, les patients doivent s'activer pour le faire bouger). De plus les instincts du cheval les oblige à se controler sous pènne d'immédiate sanction.


"Le cheval fait aussi office de 'miroir'. Des psychotiques qui refusent de se laver, par exemple, réalisent, en curant les sabots et en le brossant à chaque séance, l'importance d'entretenir leur propre corps."


D'autres personnes que les handicapés mentaux et physiques pratiquent l'équithérapie, comme les alcooliques ou les toxicomanes, pour qui le cheval les "contraint [...] à contrôler leurs crises de manque et leurs angoisses, l'animal ne tolérant pas l'agitation".


Les exercices, encadrés par des rééducateurs, sont adaptés aux pathologies; une équipe médicale observe et note l'évolution du comportement. "L'équithérapie est un travail d'équipe entre les psychiatres et l'équipe de rééducation. Le suivit régulier de la thérapie est primordial. Il faut souvent de longs mois, voire des années, pour que des efforts soient visibles." déclare Clarisse Boyer, équithérapeute à l'hopital Sainte-Anne. Les psychiatres, psychomomaticiens et équithérapeutes font le point apèrs chaque séance, et profitent de l'équithérapie pour, comme le précise le Dr Bertrand Garnier chef de service Pierre-Janet (soins psychiatriques), "découvrir le patient dans un cadre inhabituel. C'est un élément supplémentaire pour le diagnostique. Certains comportements relevés durant les séances d'équithérapie peuvent par exemple leur servir de piste pour les entretiens individuels."


L'équithérapie est souvent associée aux personnes autistes. Pour elles, le cheval a surtout un rôle "d'accoucheur de réminiscence inconsciente" (je sais, difficile à comprendre tout ça ^^'). En faite ça veut dire que les autistes ressentent inconsciemment avec le cheval, lorsqu'ils sont portés par lui, avec la chaleur, à ce qu'un foetus perçoit normalement quand il est dans le ventre de sa mère. Normalement, un bébé découvre la notion d'éspace à ce stade du développement. Le cheval va donc "constituer une sorte de cataliseur et retenir son attention". Apprès ces séances durant lesquelles on observe un apprivoisement mutuel, le lien cheval/autiste se ressère étroitement, on vois meme parfois certains d'entre eux enlacer leurs montures comme ils le ferraient avec leur mère (en sachant qu'un autiste ne perçoit pas l'empathie, ni les sentiments). Grâce au cheval, il se sent investi d'une mission: il prend soin de l'animal. Si le cheval et la personne autiste se rapprochent, il est toutefois essentiel pour le bon déroulement de la thérapie que le patient se distingue et affirme sa différence ( désigner une direction, c'est faire unchoix et donc se sentir exister).


D'après l'article de Gonzague Rambaud, Valeurs Mutualistes n°243 mai/juin 2006


Liens:  handisport.org - district-partenay.fr - 123galop.com/fr


En plus: La formation d'équithérapeute complète une formation médicale (infirmier, kinésithérapeute, psychomotricien, etc...). En fonction de sa formation initiale, l'équithérapeute choisi d'encadrer des personnes physiques ou mentales.



MaX

Lundi 1er mai 2006 à 22:02

Ce n'est pas tout à fait une question... Plutôt un fait... La question alors qu'on peut se poser est 'pourquoi?' mais je ne pense pas que nous puissions y répondre. Un nombre incalculable de réponses est possible, vu la complexité et la diversité qui opposent:


Le cheval et le poney


La plupart des cavaliers commencent au plus jeune âge, ou dans leurs premières années d'adolescence. Bien sûr, on trouve parfois quelques adultes aventureux qui cherchent à échapper au quotidien ou redécouvrir une passion enfouie... Bref, la majorité des cavaliers font leurs débuts à poney! C'est un fait! D'ailleurs pendant qu'on parle d'adultes, ces "grands débutants" font leurs premiers pas sur le dos des doubles-poneys rustiques et costauds du club...


Ce n'est que par la suite qu'on conffie aux cavaliers, de tout âge, un cheval, qui les change tellement de ces boules de poils que sont les poneys... Et ce n'est alors que l'on se rend compte de la véritable différence poney/cheval... Biensûr, les non-inities n'y voient que la taille. Sauf qu'à part l'aspect physique, les chevaux et les poneys sont tout à fait different (sans faire bien sûr une généralité, tout dépend du dressage, mais je parle du tempérament).


Les poneys


Ah! Ces boules de poils, si têtues, si malignes, sont pourtant si attendrissantes! Qui n'a jamais craqué devant une boule de poils? Et pourtant, quand on a 6 ans, on le trouve déjà grand ce shetland! Et puis meme un peu plus vieux, on les aime ces camargue et pottock!


Le poney, avant tout, aime les jeux. Lolotte la première me dira qu'elle est tombée amoureuse de Janis (photo ci-contre) en faisant des jeux... Et parce que la ponnette y prennait gout et jouait aussi! Tout shetland qui se respecte se doit de jouer au beret ou à n'importe quel jeu d'écurie... Et c'est l'un des factuers qui fait qu'on les aime tant! Meme s'ils ne sont pas très doués pour faire une cession ou une épaule en dedant (attention! si on le dresse le poney sait autant le faire que le cheval!!!), il reste le parfait compagnon de jeu, celui qui bercera tous les samedi matin de notre enfance, tous les mercredi après-midi de notre jeunesse... Les dures séances de mise en selle, à s'agripper à un tonneau court sur pattes, sont récompensées par l'affection que nous laissent leur porter ces folles bêtes, du haut de leur 1.49m maximum...


Les chevaux


Le comportement des chevaux est tout autre. Bien que joueurs également, on leur destine un tout autre avenir, qui les rend moins nounours... En plus de leur taille, ils imposent le respect de leur puissance, le panache époustouflant d'un cheval de dressage en plein effort, la force du cheval en plein saut... Et c'est précisément ça qui fait tout le charme de nos grandes montures: le travail! Ah! Enfin des montures adaptées au vrai travail, finis les exercices où l'on tourne en rond dans un manège, à la queue-leu-leu, à nous la liberté de déplacement, la finesse des messages, la précision des mouvement... L'entente parfaite, la communication divine... On peut se consacrer entièrement à sa monture, partir à la recherche des sensations, de la subtilité des messages, de l'ivresse des envols, de l'Amour de l'entente... Bon bien sûr, la perfection est souvent loin d'être atteinte, mais on se rapproche déjà plus de l'idée qu'on veut se faire du cheval et de l'équitation... Que ce soit en randonnée ou sur le sable d'une carrière, on se sent grand, fort, sur nos montures de feu, et le regard admiratif de Papa et Maman qui nous voient executer un mouvement sans meme voir comment on s'y est pris... (^^) Ou avec l'enfant qui se promène dans le parc et qui a dans le regard une envie irrésistible de carrèsser le cheval qui passe...


La compétition


La plupart des cavaliers ont débuté sur des poneys, c'est vrai, alors pourquoi ne pas commencer la compétition avec ces même poneys?! Les premiers concours, confus, on ne connait le parcours que grace aux numéraux, on est sur son poney comme un bagage, on va vite,  on controle à peine, le shetland se donne à fond, on ne voit rien passer, on ne connait meme pas les règles... Et puis petit à petit, après quelques concours comme ça, vous avez une monture un shuïa plus grande, vous écoutez le prof, vous réalisez mieux... Il faut dire aussi que vous êtes plus grand, ça aide... Et vous vous retrouvez enfin, après quelques années, sur des chevaux, vous variez meme les compétitions en vous aventurant à taton dans le dressage et le complet, pour certains, le horse-ball, l'atellage, pour d'autres le western, la monte camargue... Mais il n'empèche que vous restez toujours en évolution, vous avez débuté sur un poney, vous vous perfectionnez à cheval, c'est inévitable. Au mieux plus tard vous vous achèterez un bon poney, assez grand pour vous porter et vous le sortirez en compétition, mais pour le moment vous êtes sur les chevaux du club, et vous continuez votre bout de chemin compétitif... C'est palpitant, enivrant, l'adrénaline vous pénetre et vous êtes heureux...


Cheval ou poney?


Alors la question existentielle du début d'article nous revient à la bouche: cheval ou poney? Tout dépend du tempérament, de l'experience, de la personne... C'est vrai, certains garderont la nostalgie des poneys, ces boules de poils qui ont fait leur enfance, et ne pensent qu'à rencontrer la pure merveille qui aura le format poney et le dressage cheval... D'autres préfèrent les chevaux, sans délaisser toutefois les "petits" mais qui gardent un attrait pour le "grand format", pour son aptitude à la complicité, au subtile, et aussi à la compétition...


Personnellement je préfère les chevaux, j'ai toujours voulu monter à cheval mais quand je dis "à cheval" c'est "à cheval" et pas "à poney"... Bien sûr que je les aime ces poneys, moi aussi j'ai tout appris avec eux et j'admire leur gout du jeu... Mais j'opterais plus pour un camarguais que pour un shetland... J'ai toujours préféré les chevaux pour plusieurs choses je pense... D'abord parce qu'on voit toujours les gens à cheval dans les films et pas à poney, et puis il y avait un homme avec son cheval là où j'habitais avant (vers Paris) qui se rendait au centre équestre par la route, et je l'enviais, sur son grand cheval, ce vieil homme, qui dominait le monde, indifférent des regards admiratifs que je lui portais ainsi que tous les gens qui croisiaent sa route... Oui, il m'aura beaucoup influencé cet homme je crois... Et puis quand je m'occupais de mon poney et que je voyais "les grandes" qui étaient sur leurs montures, on n'avait pas le droit de courrir près d'eux, j'avais envie d'être une grande moi aussi! Et aujourd'hui j'en suis une... Et j'en suis fière... L'idéal serais que j'ai un poney du style camargue et un cheval du style selle français... Ouais, ça, ça serait bien =)


MaX

Dimanche 26 février 2006 à 21:50

* SKI JOËRING *



"Le ski-joëring est né en Laponie où il se pratiquait avec des rennes. Les Suisses ont ensuite eut l'idée de leur substituer des chevaux. Depuis les Français les ont imités, d'abord dans les Alpes puis dans les Pyrénées. Depuis, accros de vitesse et de sensations fortes, passionnés de techniques ou amoureux de liberté ou de paysages uniques sont séduits.


On commence d'abord par se familiariser au pas avec les skis et le plonnier (là où on s'accroche). Dans les côtes, on se laisse tirer et le poids des cavaliers-skieurs ne semble aucunement handicaper les chevaux. Au trot puis au galop, les sensations sont formidables. On ressent la puissance du cheval, le vent qui fouètte le visage et les paysages qui rivalisent de beauté défilent. C'est tout simplement fantastique!"



Le ski-joëring fait le bonheur des accros de vitesse comme celui des amoureus de balades. Pour pratiquer cette discipline, il suffit d'avoir quelques bases en ski. Les chevaux dressés pour le ski-joëring obéïssent à la voix.



"Il existe deux sortes de palonniers. Le palonnier fixe est une sorte de brancard muni d'une toile pour éviter les projections de neige.


Le palonnier souple est semblable à celui utilisé pour le ski nautique. Il ne peut être utilisé que par des pratiquants avertis, car rien ne fait barrière entre le skieur et la croupe du cheval! En contrepartie, il permet plus de souplesse et de liberté derrière le cheval."



Source: Extrait d'un article de Cheval Magazine 385 - Décembre 2003


ps: je fais la meme chose avec mon chien et en rollers ;)


MaX

Dimanche 29 janvier 2006 à 15:08

Jeux torins °*


Vous savez, ces jeux qui se passent dans le Sud, avec un mélange de toros, de chevaux et d'adrénaline !



aolr la c ouffe é l'enclume


Là, dans l'arène.


La course camarguaise


Le principe: un toro avec des cocardes (ficelles, petits pompons) entre les cornes, et les joueurs (on dit les razeteurs) doivent à l'aide d'un crochet attrapper cette cocarde qui leur rapporte de l'argent.



              alor la c encore lui



alor lé camargue


Les abrivades, avec des camargues et des gardians qui mennent des toros dans la rue, parfois avec des obstacles (la photo). Certaines pesonnes courent parfois après les tors et doivent leur attrapper la queue, et c'est "la gloire" s'ils arrivent à arrèter le toro.











rhum é moi


Le toro est saisi pas les cornes et arrèté.


alor sa c la méleure manade



moi


Un peu moins agréable, la ferrade, toujours appliquée dans les manades.



moi é marion


Voila, vous savez quelques "jeux torins" qu'on trouve régulièrement dans le Sud.


Sur la photo, Marion et Nico sur son cheval.
















Photos: http://niko197.skyblog.com


MaX

Jeudi 12 janvier 2006 à 20:04

Alors alors alors... Histoire que les non-cavaliers passant par là comprènnent, je mets un article assez bref, mais explicite avec pour sujet:



¤ Mais un concours complet... C'est quoi??? ¤



Il y a trois disciplines dans le concours complet (ou encore appellé CCE [concours complet d'équitation]), ce sont les trois disciplines olympiques réunies(Saut d'aubstacle, dressage, cross) qui forment ce concours (d'où le  qualificatif de "complet").


Le saut d'obstacle. Il consiste à effectuer un parcours sur lequel on devra sauter des obstacles mobiles (c'est à dire que les barres peuvent tomber au contacte) en un minimume de temps. Tout refus de sauter, dérobade face à l'obstacle ou chute de barre ou du cavalier entraine des sanctions ou une élimination dans le dernier cas.


Le dressage. Il consiste à dérouler une reprise, précédement apprise par coeur (gnnn!) durant laquelle il faut exécuter des figures imposées (voir quelques articles plus loin pour les bases du dressage).


Le cross. C'est la partie la plus palpitante et impressionnante du concours complet. Il se déroule dans un cadre naturel, avec un certain nombre d'obstacles fixes (restent en place s'il y a contacte) et naturels (gués, troncs, butes...). Il faut effectuer le parcours sans avoir de faute (refus, chute...) et dans un temps impartit.



Les niveaux de la 5ème catégorie, avec hauteurs maximales:



-E4: l'épreuve la plus "facile", réservée au CSO, avec les obstacles les plus bas. On y trouve principalement les jeunes cavaliers qui débutent en compétition.


Cote des obstacles: 0,60m



-E3: Niveau au dessus, pour le CSO, dressage et CCE, avec pour cotes des obstacles:


vertical 0.70m, oxer 0.65x0.70x0.70m, et volée* 0.45x0.70x0.80m.



-E2: Pour les trois disciplines, et réservé aux titulaires des Galops 4,5 et 6 minimum.


Cotes des obstacles: vertical 0.80m, oxer 0.75x0.80x0.80m, volée 0.45x 0.80x0.90m.



-E1: Le plus haut niveau de la cinquième catégorie, est réservé aux titulaires du Galop 6.


Cotes d'obstacles: vertical 1m, oxer 0.90x0.95x1m, volée 0.45x0.90x1.10m



*Les obstacles de volée sont faits de plans écartés santés en un seul saut: barres de Spa par exemple.



 Le saut d'obstacle.


Le dressage.


  Le cross, impressionnant !


MaX

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