Mercredi 27 février 2008 à 23:22

Issoire, du premier regard à la soirée d'adieu



Première rencontre: été 2006
Tout d'abord en coup de vent, ne la connaissant pas, elle était encore "la nouvelle". Elle était toute jolie, très curieuse, à l'époque elle paraissait maquillée!

Puis première fois que je l'ai montée: une boule de nerf entre les doigts, premier coup de coeur, enfin un cheval qui vit sous ma selle!


Puis je l'ai montée la semaine d'après et encore après, ainsi pendant tout le mois de juillet. Je ne m'en passais plus, elle était devenue ma chouchoute, c'était Issoire!

>séance2<



Les retrouvailles: surprise!
Puis vient la rentrée. Je n'entends plus parler d'Issoire. Pierre m'avait pourtant parlé de me la remettre à la rentrée... Déçue un peu, mais bon on fait avec. Puis je la retrouve au pré. Comme elle a changé!!! Ce n'est plus la petite pouliche curieuse, mais le gros cheval perdu au fond de son pré... Quel changement... Quel horrible changement... Je la monte au compte goutte pendant un ou deux mois... Elle est bien une fois sur deux... Mais je l'aime toujours autant, et le fait d'être la seule personne dans ce centre équestre à la monter et à l'aimer me rapproche encore plus d'elle. Le seule problème à cette époque aura été que je n'osais pas demander à Pierre si je pouvais la monter, donc je suis passée à coté d'occasions d'être avec elle bien des fois.
La situation a commencé à se dégrader vraiment pour Issoire aux alentours de décembre 2006...



Déchéance:
sinistre constat...

C'est à cette periode que j'ai décidé de m'occuper vraiment d'Issoire. J'avais parlé d'elle à Pierre, il m'avait dit que son propriétaire ne venait que de temps en temps... Mais à part celà et les rares fois où je la montais, Issoire dépérissait au fond de son pré... Poil terne, obésité, boue, pieds déférrés ou aux fers trop petits... Personne dans ce club ne se souciait d'elle! J'ai donc été pousser ma gueulante au bureau pour réclamer un déferrage complet et un parrage des pieds d'Issoire. Puis j'ai pris la résolution de prendre sur mon temps libre pour m'occuper d'elle au centre équestre: la longer, aller la faire brouter, la panser... Bref prendre soin d'elle! Et quelle n'était pas ma douleur quand j'entendais des personnes dire qu'elle "ne servait à rien" et j'en passe. Normal après tout si personne ne s'en occupe !!!



Février: un nouveau départ!
Pendant quelques temps encore je me suis occupée d'elle. Je l'ai remontée un peu, les pieds enfin parrés, mais non reférrés. Elle restait sauvageonne et avait pris de sales habitudes, mais je m'y acommodais.
Puis c'est en février que tout changea: on m'a proposé de la prendre en pension!!!!! Au début, triste j'ai déclaré à Pierre que je ne pouvais pas, puis après quelques temps j'en ai parlé autours de moi et j'ai trouvé Laura qui était assez enthousiaste et voulait bien prendre Issoire en demi-pension avec moi! J'ai donc réussi à persuader mon père de me payer la pension du mois de février! Alros à partir de là avec Laura, pendant les vacances, on s'est fait un plaisir de venir tous les jours, de s'occuper d'Issoire! Au début on se contentait de la longer, on s'est essayées à l'éthologie pour établire de nouvelles bases avec la jument qui était un peu capricieuse. Puis Laura l'a montée, pour la première fois, et elle a eut le coup de foudre! Certaines personnes nous ont aidées pour que nous nous occupions bien d'Issoire, que nous la montions correctement et que nous corrigions ses erreures! C'était des vacances vraiment formidables, enrichissantes et merveilleuses. A la rentrée nous nous sommes organisées pour venir  à peu près tous les jours à tour de role nous occuper d'elle. J'avais trouvé un créneau de 3h le mardi, au milieu des cours au lycée, où j'enfourchais mon vélo, fonçais dans le tram, puis pédalais jusqu'au centre équestre pour longer ou monter la jument.
Et quand mars est arrivé, mon père ne se sentant plus concerné par la pension, et ma mère me payant déjà le championnat de France, je n'ai pas pu continuer de monter Issoire. Bon quelques fosi il est vrai je suis venue la monter, ce qui a entrainé notre permière dispute avec Laura... À l'époque je trouvais injuste le fait que Laura continue seule la pension, après tout ce que j'avais vécu avec la jument... Mais c'était la dure loi du porte monnaie... Heureusement, Laura a été gentille et m'a permi de prendre Issoire en cours lorsqu'elle ne pouvait pas venir à cause du bac. La jument avait fait d'énormes progrès en peu de temps, elle commençait à être bien musclée et son poil d'hiver commenaçit à partir <3

>février<      >mars<


En mai fais ce qu'il de plait
C'est en mai 2007 je crois bien que nous avons rencontré pour la première fois le propriétaire d'Issoire. Et c'est à ce moment là que j'ai repris Issoire en pension. Je savais bien que mon père ne me la payerait pas, il n'était pas assez concerné par moi à cette époque, donc j'ai pris la décision d'essayer tant bien que mal de couvrir mes frais et de reprendre la pension. Le propriétaire d'Issoire nous est apparut comme quelqu'un de très charmant, très gentil. Il nous a raconté un peu l'histoire de la jument, qui nous était complètement inconue jusqu'alors.
Nous avons alors repris le travail à deux, et la jument n'a pas cèssé de faire des progrès. Elle avait perdu la totalité de ses mauvaises habitudes. Laura a même fait un CSO avec elle, moi j'ai passé mon galop 7 avc succès sur son dos! Ça a été un des plus beaux jours que j'ai passé avec elle. Elle m'a prouvé ce jour-là qu'elle savait vraiment dérouler une reprise de dressage et enchainer un parcours, comme un vrai cheval, les mauvaises langues qui parlaient sur elle quelques mois plus tôt avaient enfin la preuve qu'elle vallait plus que ce qu'ils en disaient!

>Issoire et Laura<  >CSO<  >galop 7<  >fête du club<

Déchéance
Puis en aout j'ai arrèté la pension, par manque de moyen. Laura a fait sa rentrée en septembre en fac de medecine, n'ayant alors plus de temps à consacrer à Issoire. Pour ne pas la laisser reprendre ses mauvaises habitudes, je monte la jument de temps en temps, sans l'accord du propriétaire. Puis un jour il déclare à Laura que si on ne trouve personne pour acheter la jument, elle risque de partir... définitivement... Je l'appèlle, essaye de lui faire prendre conscience que sa jument est de nouveau délaissée au fond d'un pré, qu'elle n'est jamais montée et qu'elle essaye de mettre par terre toute personne qui veut la monter. Et tout ce qu'il trouve à répondre c'est qu'il est désagréablement surpris de voir qu'il m'arrive de la monter alors que je ne paye pas la pension. Soit. Nous n'avons pas la même vision des choses... Après celà je n'ai plus monté Issoire, mais je m'en occupais le vendredi soir après mon cours. J'allais la chercher au pré et je me contentais de la panser.
En décembre Laura a abandonné ses études, préférant de réorienter dans un autre secteur. Mais comme ses études ne pouvaient reprendre qu'à la rentrée de septembre 2008, elle a repris Issoire en pension et l'a remise au travail! Ouf! De mon côté, je n'ai cessé de mettre annonces sur annonces, dans les centres équestres du coin, sur internet, et c'est vers janvier 2008 que les personnes ont commencé à venir la voir. J'ai donc pris sur mon temps, sur mes week ends, et sur mon forfait téléphonique pour organiser ces rencontres. Les premières visites se sont bien passées, mais les personnes n'avaient pas l'air convaincues, la jument n'était pas non plus convaincante. Mais sage tout de même! Donc pendant deux mois j'ai continué ces visites.

Séparation
Juste avant février une jeune fille m'envoie un mail après sa visite m'annonçant qu'elle achèterait sans doute Issoire. C'est à ce mail que j'ai laché, d'abord d'un immense soulagement, ensuite de tristesse. Mais il s'est avéré que la jeune fille en question n'a finalement pas redonné de nouvelles...
Puis il y a eut Charlène, qui le voulait absolument son rendez-vous, le plus tôt possible. Elle a éssayé la jument deux fois, et il faut croire que la deuxième a été la bonne. Ainsi donc Issoire a quitté le centre équestre le samedi 16 février. J'ai quand même pu lui dire un dernier adieu la veille, au soir... et pour une fois elle s'est laissé carresser très longtemps sans bouger, comme si elle avait senti, comme si elle avait compris...

Revanche
Aujourd'hui Issoire est dans un centre équestre à l'ouest de Montpellier. Elle fait connaissance avec son nouvel univers et sa nouvelle cavalière. Elle est enfin sauvée, elle va enfin être prise en charge, et de façon stable: finit les situations précaires! j'éspère que les efforts de Charlène porteront leurs fruits et que j'aurais la fièreté de voir Issoire sur des rectangles de dressage, pour gagner!
Ce serrait la meilleure revanche envers tous ceux qui ont mis du mal d'elle, et je veux que Charlène croit en elle comme moi j'ai cru en elle! Mais ça a l'air d'être bien partit :)





ADIEU GROSSE




Mercredi 27 février 2008 à 22:18

Dressage


Gazelle

Vendredi, jour de vacances, je suis arrivée à Saint Pierre assez en avance. J'en ai d'ailleurs profité pour récupérer (enfin) mon diplôme du Galop 7, ainsi que celui de Lolotte qui était au ski. Le cheval qui m'était attitré ce jour là était... Gazelle! Et oui la petite Gazelle, que je n'avais pas remonté de l'année je crois! Mais nous dressions et j'étais bien contente de l'avoir car de très bons souvenirs avec elle.
Dans le pré j'ai eut un petit pincement au coeur voyant Parole d'Homme venir chercher des carrèsses: elle n'a plus sa super copine Issoire pour lui tenir compagnie! :'(
Sur la dalle, Gazelle se laisse panser sans problème, je la gratouille. Elle est très jolie comme jument, mais elle aussi souffre d'un problème majeur: elle a du bide -_- Encore une! Nos chevaux sont obèses :D Bref je m'occupe d'elle, je la selle et la bride, je lui met mes super bandes de polo et je file dans la carrière!

Détente. Gazelle est, comme à toutes les détentes avec elle: chiante! Cette jument cherche toujours à en faire le minimum en début d'heure pour voir comment se comporte son cavalier: elle est molassonne, et si on met des jambes elle se crispe, jètte la tête en l'air et piétine! On pourrait penser que ça vient d'une douleur quelconque ou autre, mais il suffit de lui appliquer une claque sèche sur l'épaule avec la cravache et tout d'un coup madame deviens le meilleur des chevaux de plat: en avant, calme et droit!

Exercice du jour: transitions d'allure et dans l'allure.
Nous avons commencé à travailler sur deux barres au sol éspacées d'une vingtaine de mètres l'une de l'autre. Nous devions aborder au trot, transitionner au pas, faire trois pas, et repartir au trot. Pas de problème niveau technique si ce n'est de savoir: à quoi corresondent 3 pas??? Est-ce que ça veut dire trois mouvements? ou encore trois fois le déplacement du même membre? Quand est-ce qu'un pas débute? A partir de quand faut-il commencer à compter? Toutes ces questions sont des notions très importantes à connaître si vous envisagez les concours de dressage. De plus, gèrer celà au pas nous amènera à gèrer celà au galop pour les changements e pied en l'air (ouais enfin on n'en n'est pas encore là non plus hein!!! ^^'). Bref vous m'avez comprise, ce n'est pas simple! Et je n'ai pas tout compris non plus! ^^' Je crois (mais je ne vous garanti rien de la justesse de mes propos) qu'il faut compter une fois que le cheval a complètement transitionné et le nombre de fois où un même membre avance.
Avec Gazelle ça a mis du temps à démarrer car j'avais du mal dans mes aides: je passais au pas trop tard, et je redemandais le trot avec trop de vigueur. Donc au fur et à mesure de mes passages j'ai apris à mieux gèrer mes aides: bien fermer mes doigts pour le passage au pas, en se redressant bien dans sa selle; ouvrir ses doigts et prèsser un peu du mollet pour le départ au trot.

Nous avons ensuite travaillé au galop. Nous devions gèrer les foulées de nos chevaux et calculer à l'avance l'allure à prendre pour caller le nombre de foulées souhaitées entre les deux barres. Objectif: 4 foulées une fois et 5 foulées l'autre fois. Et nous devions alterner ainsi. Mon premier passage a été mauvais car je pensais qu'il fallait vraiment beaucoup ralentir le cheval pour obtenir les cinq foulées, donc Gazelle est repassée au trot dès la première barre. Mais après celà j'ai plus pris conscience de la cadense à prendre et je dois vous avouer que je m'en suis plutôt bien sorti finalement! J'ai même réussi à obtenir des passages où j'accordais parfaitement aides/assiète/cheval pour obtenir toujours une distance idéale ! Très fière de moi alors et de Gazelle!

Donc voilà la séance s'est terminée sur quelque chose de positif. Gazelle a été très bien durant cette séance même si j'avais perdu quelques-uns de ses "boutons". Mais j'ai su me réadapter et terminer sur un bon bilan.


Gazelle et son petit bidon

De retour sur la dalle, je m'occupe bien de la poulette. Elle est toute sage, je lui démèle les crins, ils sont d'une finesse et d'une douceur incroyables! Je la ramène finalement au pré avec une petite caresse...

Mercredi 20 février 2008 à 11:57

Le nouveau blog de la propriétaire d'Issoire ! ! !

http://piticats.cowblog.fr/


Dimanche 17 février 2008 à 23:38

Quizz n°10

~  Les obstacles de cross  ~


Photo 1



Photo 2



Photo 3



Photo 4


Photo 5



Photo 6



Photo 7



Photo 8




Photo 9



Photo 10

Dimanche 17 février 2008 à 22:39



Pour une fois je suis arrivée à l'heure au centre équestre. Lolotte s'était occupée de mon cheval: vendredi je montais Eclipse. Et oui ça fait longtemps que vous n'avez pas entendu parler d'elle! Car en fouillant un peu dans mes archives j'ai remarqué que je ne l'avias pas montée depuis novembre! Ca fait un bail! Donc j'ai enfilé ma bombe et mes bottes et je suis allée dans la carrière accompagnée de la jolie petite Eclipse :)

En selle, détente tranquille, rien à signaler. J'essaye de l'avoir bon train et engagée, car aujourd'hui on saute. Eclipse est à l'écoute, j'éssaye de retrouver les boutons.

Exercice du jour: Enchaînement et sauts de folie!
Nous nous sommes échauffés sur une croix que nous avons passé quelques fois à chaque main. Pour ma part ça se passat très bien. Mais c'est après que les ennuis ont commencés... Pour cette séance, Pierre a dû se faire plaisir car il nous a mis des obstacles impressionnants restés du concours de dimanche. Nous avions de belles barres, mais aussi de belles hauteurs! J'estimerais nos sauts entre 1m et 1m10 tout au long de l'heure!!! Avec des oxers de la mort qui tue :O
Nous avions 6 obstacles au total que vous pouvez voir ci-contre. Au départ nous enchaînions les sauts avec le parcours rouge et violet, donc avec des courbes larges. Plus tard nous avons travaillé le même parcours mais avec les couleurs rouge/bleu donc avec des courbes beaucoup plus sérrées et un septième saut (le n°2 étant sauté deux fois). Je pense que le plus impressionnant de tous était le n°5, mais au final, ce n'est pas celui-là qui m'aura posé problème, c'est le n°1...

Dès le début j'ai senti que ça allait mal se passer, c'est d'ailleurs peut être ça qui m'aura perdue... Au début on ne sautait que le 1 et le 2 histoire de se faire la main, et au bout de deux ou tris passages j'ai commencé à mal sauter, à me prendre des taxis ou des georgettes... Puis on a attaqué le parcours, et ça a viré au drame... Un refus sur le premier, puis un second, puis j'arrive à le franchir. Nouveau passage, nouveau refus, puis un autre et encore un autre, et j'arrive tant bien que mal à frachir ce sacré oxer rose... J'arrive sur mon obstacle une boule au ventre, focalisée sur la barre plutôt que concentrée sur la suite du parcours, donc avachie, vers l'avant, de crainte du refus, mais le refus arrive toujours, et se termine même par une chute... Quelle horreur... Je repars, nouveau refus, nouvelle colère, je continue à essuyer refus sur refus face à cet obstacle, lorsqu'enfin je me dis que, quitte à retomber, autant essayer de le franchir comme je devrais: je me redresse, met mes jambe, j'enfonce avec colère mes talons dans les flancs de ma jument!!!

Je n'avais plus aucun repère sur Eclipse, voilà trop longtemps que je ne l'avais pas montée. Elle a beau être la soeur de Fiesta, ces deux juments se montent de façon tout à fait différente: Fiesta, un peu lourde sur la main, doit être allègée à l'abord de l'obstacle, avec juste des jambes au contact pour la garder dans le train; Eclipse elle doit être montée sans main, beaucoup de jambes et de la motivation... Voilà trop longtemps que je monte Fiesta, j'ai donc été piègée par son caractère "auto-école"... Enervée par moi-même et mon manque de prise en main, Pierre a eut la gentillesse de ne pas me faire de réflexions, car je pense qu'il a compris que j'avais peur.


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast