Mardi 13 juillet 2010 à 20:31

EQUITATION ACADEMIQUE
-GENERAL DECARPENTRY-

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Je viens tout juste de faire l'acquisition d'un nouveau livre sur lequel je louchais depuis quelques temps. Il s'agit d'un des ouvrages du célèbre Général Decarpentry, grand écuyer français du milieu du XXème siècle, héritier des grands maîtres tels que Baucher et autre L'Hotte.
Je ne peux pas encore vous parler en précision du contenu du livre, n'ayant entamé que la préface, mais la couverture en elle même laisse rêveuse. Assez technique et loin au dessus de mon niveau actuel, je sais tout de même que les mots d'un équiyer ne peuvent être que bénéfiques. Je vous conseille donc, amis cavaliers, de venir, comme moi, lire quelques chapitres d'équitation académique.

Equitation académique - Général Decarpentry - Editions Lavauzelle - 30€

Mardi 26 janvier 2010 à 11:58

Buck Brannaman
Les chevaux lointains
autobiographie

http://cheval-par-max.cowblog.fr/images/articles/buckbrannaman01.jpgQui a déjà entendu parler de Buck Brannaman? Ray Hunt? Monty Roberts? Pat Parelli? Tom Booker à la rigueur? Non? Et pourtant ce sont tous des personnages qui ont développé l'équitation éthologique, les fameux "chuchoteurs".Si Tom Booker est un personnage de fiction (le cow-boy du film "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux"), et bien Buck Rannaman est le cavalier qui a doublé Robert Redford, qui a travaillé en tant que conseiller technique, et à géré le dressage des chevaux. Il a appris une nouvelle approche auprès des chevaux auprès du maître de la discipline: Ray Hunt.

Les "chuchoteurs", qui sont-ils? Un chuchoteur est un dresseur de chevaux qui utilise des méthodes qui sont basées sur la compréhension de la nature, des besoins et des envies du cheval.

Le livre dont je vous parle, "Les chevaux lointains", est la biographie du chuchoteur Buck Brannaman. De son enfance où il est maltraité par son père à l'appogée de sa carrière de cow-boy, en passant par sa vie de famille, Buck Brannaman nous dévoile les tournants de sa vie qui l'ont amené à être ce qu'il est aujourd'hui. Il explique au passage les grandes étapes qui lui ont permi de mieux comprendre les chevaux, sans entrer dans une explication technique compliquée. 
Ce livre est très facile à lire, et présente de façon simple, sans complèxes, la méthode de travail de Buck Brannaman, son application dans tous les mondes de l'équitation (western, show, polo...) et dévoile les secrets du tournage du film "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". Cependant ce livre n'aidera pas celles et ceux qui cherchent à améliorer leur technique et leur savoir en éthologie. Il ne s'agit pas d'un manuel, mais d'une biographie.

http://cheval-par-max.cowblog.fr/images/articles/buckbrannaman02.jpg
J'ai bien aimé cet ouvrage, même si je ne m'attendais pas à ça au départ. Je le conseille à tous les cavaliers qui souhaitent découvrir une autre approche du cheval, ou tout simplement les non cavaliers qui appréciront de lire un livre simple  et interessant, qui montrera une autre image du cheval que les concours de saut d'obstacle ou les champs de course.

Lundi 2 mars 2009 à 22:11

21 janvier
http://cheval-par-max.cowblog.fr/images/6/bartabas.jpg     Patricia m'apprend que le voyage au Japon du théâtre Zingaro va être en grande partie pris en charge par Hermès. Je suis d'abord étonné. Ensuite convaincu. Hermès et Bartabas. On dirait un couple jailli d'une lointaine, inédite et fascinante mythologie. Leurs noms accolés, à la sonorité sifflante et musicale, faont rêver. Ils semblent inaccessibles. Difficile de savoir s'ils sont de là-haut ou d'ici-bas. Dans nos songes cavaliers, ils accompagnent les vaoyageurs de l'absolu, veillent sur de pieux pèlerinages, guident vers un monde emilleur, plus harmonieux et moins laid.
    Il faut pourtant reconnaître que, loin de l'Olympe où notre imagination gambade, leur rencontre était très improbable. On voit mal, en effet, le gitan mal rasé et bougonnant d'Aubervilliers, les boots couverts de paille, vaire son shopping au milieu des élégantes dans l'illustre maison de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. S'il est même une idée à laquelle Bartabas n'a jamais sacrifié, qui qui a été successivement attiré par la violence guerrière, la folie baroque, l'humour festif de cabaret, la sagesse indienne, la douceur japonaise, la paix tibétaine, et toujours tenté par la pauvreté des gens du voyage, c'est bien le luxe. Les biens matériels l'indiffèrent. S'il dépense, c'est seulement pour son théâtre et sa troupe. S'il n'est pas riche de ce qu'il achète, il est riche de ce qu'il donne. Sans compter. Jamais.
    Mais ce qui, en apparence, oppose Hermès et Bartabas est beaucoup moins fort que ce qui, en profondeur, les unit: l'amour du cheval, la passion de la tradition, le goût de l'artisanat et le farouche désir de ne ressembler à personne. Il faut avoir vu l'écuyer de Zingaro caresser, comme si c'était une peau de femme, le cuir noir de selle - une selle unique, d'un seul morceau, en forme de chauve-souris ou d'avion furtif, une selle de Pégase que Jean-Louis Dumas, le président d'Hermès, lui a offerte - pour comprendre le secret de cette entente. Elle repose sur la conviction qu'il faut laisser du temps au temps, que la beauté est immémoriale, que la main de l'homme est une artiste incomparable et que nul ne saurait être visionnaire s'il n'a pas hérité du plus lointain passé.
    Rien, d'ailleurs, ne ressemble plus à l'atelier de sellerie d'Hermès que l'atelier de costumes de Zingaro. On y travaille la matière avec la même méticulosité et la même ferveur. On emprunte aux anciens pour imaginer l'esthétique de demain. On travaille sans répis à la perfection. On oeuvre dans l'ombre pour la lumière. Mieux que quiconque, Bartabas sait que la maison Hermès est née au début du XIX° siècle pour rendre le cheval plus léger et le cavalier, plus juste. Et Jean-Louis Dumas, qui appartient à la cinquième génération de l'illustre famille, sans combien Bartabas incarne à la fois les exigeances de la haute école, les vertus du nomadisme et la splendeur du métissage culturel. C'est la raison pour laquelle Hermès a accompagné Chimère à New-York et Loungta à Moscou: sur la piste de l'aéroport, on aurait cru entendre les mots du poète bordelais Jean de La Ville de Mirmont: "Nous ne savons pas quand nous reviendrons; serons-nous plus fières, plus fous ou plus sages? Qu'importe, puisque nous partons."
    Et lorsque le centaure d'Aubervilliers a fondé à Versailles, en 2003, l'Académie du spéctacle équestre, Jean-Louis Dumas a offet aux écuyers de monter leurs brillants lusitaniens cremolos avec des selles en cuire de buffle, teinte gold, dessinées par sa maison. Il rêvait en effet d'entendre son beau cuir souple chanter, au rythme des appuyers et des piaffers, sous les fesses de ces princesses dont Louis XIV eût aimé l'allégresse. Il voulait s'accorder avec Bartabas pour que, dans ce haut lieu chargé d'Histoire, l'art équestre se réinvente et se donne en spéctacle.

Jérôme Garcin - Cavalier seul

Mercredi 7 janvier 2009 à 23:17

http://www.atelier-equitation-classique.com/wiki/images/9/92/Oliveira_01.jpgL'équilibre physique
Notion maîtresse de l'équitation, l'équilibre physique est paradoxalement bien difficile à expliquer. Il convient de distinguer deux types d'équilibres: l'équilibre statique et l'équilibre dynamique.
L'équilibre statique est celui du cheval à l'arrêt. Une série d'expériences effectuées au milieu du XIX° siècle par Baucher et Morris nous apprend que, chez un cheval en station, le poids supporté par les antérieurs l'emporte sur celui de l'arrière-main, d'un neuvième environ. Mais lorsque le cheval est monté, le poids du cavalier est supporté pour les deux tiers par l'avant-main, pour un tiers par l'arrière-main. Cela laisse augurer de la difficulté de l'équitation, l'art du cavalier consistant, notamment, à jouer habilement de la répartition du poids de sa monture.
L'équilibre dynamique est celui du cheval en mouvement. Le cheval en action peut être équilibré sur l'avant-main ou bien sur les hanches, selon qu'il y a prédominance de poids sur l'avant ou l'arrière-main. On a coutume de dire qu'un cheval s'équilibre facilement lorsqu'on peut l'amener sans difficulté à reporter le poids sur son arrière-main. Mais c'est parler alors le language de l'équitation, pas celui de la science.
L'équilibrage: c'est lorsque le cavalier modifie de façon ponctuelle l'équilibre dynamique de son cheval.
L'équilibration est un "système propre à chaque cheval, déterminé par ses réflèxes naturels, qui lui permet de gérer lui-même l'équilibre statique et dynamique de sa masse" (P. Veillat).
L'équilibre équestre sera d'autant plus facilement réalisé que le cheval sera droit d'épaules et de hanches, que ses postérieurs seront engagés, que son garrot sera soutenu.
Mais pour pouvoir jouer avec l'attitude de son cheval et disposer de celui-ci dans les différentes postures que seront le mieux adaptées aux circonstances variées de son emploi, le cavalier devra avoir rendu son cheval parfaitement obéissant aux aides. La mise en équilibre dans la soumission aux aides est tout l'art de l'équitation.


L'équilibre physique in Encyclopédie du cheval

Jeudi 20 novembre 2008 à 9:46

Anky Van Grunsven... Cette femme est tout simplement un monstre du dressage... Rien à dire, toutes ses reprises sont parfaites!
Et la musique, n'en parlons même pas <3
 



Admirez plutôt !

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