Dimanche 17 juin 2007 à 14:50



Lundi 7 mai 2007 à 22:28

Petits changements pour la crinière d'Issoire, parce que ses crins commençaient vraiment à être abimés, Laura et moi avons décidé de lui couper les crins! Laure nous a donc donné un coup de main pour couper puis désépaissir les crins de la jument. Le résultat ci-après, ça va vous faire bizarre, mais on s'y habitue en faite ^^



Samedi 14 avril 2007 à 16:22




Je veux mettre au point mes sentiments concernant Issoire. Pour ça, je pense devoir d'abord faire un petit récapitulatif de notre histoire...

En juillet 2006, Je l'ai montée pour la première fois. Je l'avais déjà croisée de temps à autres dans le pré des juments, mais je ne la connaissais pas. Pierre David ma l'a faite monter donc en Juillet, en dressage, pour la première fois. Ca a été le coup de foudre. Elle était très délicate, il fallait être légère en selle et avec les mains. J'ai tout de suite adoré son coté un peu foufou. Il est vrai qu'à St Pierre, nous n'avons pas beaucoup de chevaux caractériels, alors que moi je les aime. Ensuite, j'ai eu le plaisir de la monter tout le mois de juillet. Elle était belle, un peu roude, mais tellement agréable! J'en étais littéralement amoureuse!

Puis vinrent les vacances d'aout, le centre équestre à fermé, donc je n'ai plus eut de contact avec elle pendant tout un mois. A la rentrée de septembre, je ne l'ai pas reconnue au pré! Elle commençait à prendre de plus en plus de poids, et son poil était plus terne... De temps à autres je la demandais en cours. J'essayais de l'avoir plus en obstacle qu'en dressage, parce qu'elle était vraiment cevenue capricieuse! Je ne la demandais pas à chaque fois parce que j'avais l'impression de gèner Pierre. Même si ce n'était pas vrai, j'étais toujours intimidée à l'idée de lui demander de la prendre... Mais malgrès ça, je continuais de la monter de temps en temps, toujours avec plaisir.

En décembre dernier, elle a perdu un fer. Puis deux autres. Je ne pouvais pas la monter. Elle était vraiment grosse, un poil terne, de nounours.  J'ai prévenu le centre équestre de l'état de ses pieds, mais il leur a fallu plusieurs semaines avant de faire quelque chose! En attendant, je prennais de mon temps libre pour aller la voir en semaine, aller la faire brouter, bref, la sortir un peu de son pré! Puis enfin le maréchal ferrant est passé, elle a été déferrée et parrée, puis laissée nu pied. Ca vallait mieux comme ça.

J'ai enfin pu la remonter, et me régaler encore avec elle. Je continuais à venir la voir, durant tout le mois de janvier. Un mercredi, après l'avoir montée, Pierre David est venu me voir et m'a demandé si je voulais prendre Issoire en pension complète. J'aurais accepté sur le champs si mon budget me le permettait, mais malheureusement, mes parents ne pouvaient pas payer les 180 euros par mois, plus le maréchal, plus le vétérinaire, plus le matériel... Bref, plein de choses en trop! J'ai donc répondu non à Pierre David, même si au fond j'aurais aimé dire oui!
J'en ai donc parlé à Lolotte, savoir si elle souhaitais prendre la jument en demi-pension avec moi, ce qui réduirait les frais de moitié. Mais elle non plus ne pouvait pas se permettre ces dépenses, surtout qu'elle ne connaissais même pas la jument (j'ai été la seule à la monter pendant tous ces mois). Laura, à coté de nous, nous a entendus et je lui ai donc parlé de ce deal. Elle a tout de suite été emballée, j'étais contente.

Pendant une semaine nous avons donc comploté pour arranger une rendez-vous entre sa mère et mon père pour voir s'il était possible qu'on se partage la pension. Nous en avons également parlé avec Pierre David. Tout semblait aller pour le mieux, mais nous avons tout de même conclut que nous ne ferrions au début qu'un mois d'essai, le mois de février. Super!

Une fois les vacances arrivées, Laura et moi nous sommes donc retrouvées tous les jours, pour nous occuper de la jument, et chercher à joindre le propriétaire. Ce dernier était introuvable, et même aujourd'hui nous n'avons aucune nouvelle... Nous avons donc commencé à remettre la jument au travail, d'abord à la longe, toutes les deux, nous conseillant et nous amusant toutes les deux. Enfin nous avons commencé le travail en selle. Il fallait faire passer à la jument toutes les mauvaises habitudes qu'elle avait prises. Petit à petit, elle donnait de moins en moins de coups de cul, elle s'assagissait. Sous tout rapport elle devenait meilleure, plus gentille, et bien mieux sous la selle: elle connaissais parfaitement les épaules en dedans et autres figures que nous faisions en cours!
Laura et moi avons connu un super mois de février, avec la jument, qui faisait de superbes progrès!

Puis à la fin du mois de février, je ne pouvais plus continuer la pension. Non pas, comme l'a cru LAura, parce que je devais payer Lamotte en juillet, dont ma mère s'occupe; mais parce que mon père, lui, ne pouvait pas se permettre de payer pendant des mois. Il a déjà du mal à payer ma pension à moi... Petit à petit je venais de moins en moins, juste les lundis après-midi au début, pour monter Issoire. Puis un jour Laura m'a remise à ma place parce que, après tout, la jument n'était plus à moi. Et nous voilà donc aujourd'hui, Laura s'occupe de la jument, elle continue seule le travail que nous avons commencé à deux.



Voilà l'histoire finie, maintenant, j'aimerais écrire ici les sentiments qui m'habitent.
Je ne suis pas jalouse. Je pourrais l'être, il est vrai, car come je l'ai déjà dis dans un article précédent, c'est moi qui ai aimé la jument en première, et aujourd'hui je ne peux même plus la monter. C'est vrai qu'il m'est arrivé de regretter même d'avoir proposé la pension, car sans cette aventure, je pourrais continuer librement de monter la jument.
Mais ces idées me viennent très rarement, et la grande majorité du temps, je pense à la jument elle-même. Depuis que son état s'était dégradé affreusement en décembre, mon seul but était de lui faire retrouver la santé et une condition physique convenable, et donc qu'elle soit plus heureuse! C'est pour ça que j'étais heureuse de l'avoir en pension aussi, ce n'était pas que pour mon plaisir personnel. Et aujourd'hui, je dois dire que je suis heureuse de voir que quelqu'un, même si ce n'est pas moi, s'occupe bien d'elle, et la reprend en main, avec beaucoup d'amour. En décembre, les gens disaient que la jument ne servait à rien. Aujourd'hui, on a enfin réussi à prouver sa vraie valeur. D'ailleurs je remerci grandement Laura d'avoir permis à la jument de pouvoir sortir de l'ombre. Elles ont même fait leur premier parcours de CSO ensemble recemment (quand j'étais en Allemagne) et s'en sont très bien sorties (2 barres en E2 je crois).
Bref, je suis heureuse pour la jument, et même si j'envie parfois Laura, je suis très contente qu'elles s'entendent si bien et qu'elles progressent.

La seule chose que je souhaite, aujourd'hui, c'est pouvoir monter la jument de temps en temps, rien ne me ferrait plus plaisir. Mais en attendant, je dois laisser la place à Laura, qui s'investit énormément pour Issoire.

Vendredi 13 avril 2007 à 18:12

Je viens de voir Laura sur msn. Elle m'annonce qu'elle veut me voir mercredi "pour qu'on parle"... Apparement, c'est au sujet d'Issoire, quelque chose est allé trop loin... Quoi? Je ne sais pas... Mais elle veut m'en parler en face... On verra ce que ça va donner...





Vendredi 2 mars 2007 à 23:21

MERVEILLEUX MERVEILLEUX!



Ce sont les seuls mots qui me viennent à l'ésprit en repenssant à cette matinée. C'était il y a une semaine. Le matin, réveil à 8h30 pour sortir dans le froid avec le vélo, prendre le tram jusqu'à chez Laura, pédaller, et arriver à Saint Pierre. Issoire est dans son pré, un peu boueuse, mais contente d'être là. Nous la pansons bien, elle est toute propre. Je la selle, et direction la carrière. Ce jour là c'est moi qui l'ai montée. Nous avons refait l'exercice de la veille, en cours.

Exercice du jour: barres au sol
En premier lieu, il fallait passer entre deux barres au sol où il fallait entrer le plus de foulées possible, au trot. Ensuite même chose mais avec le plus de foulées. Issoire était bien, sage, attentive. On n'a pas trop insisté sur le moins de foulées parce que ça voulait dire accélérer donc ça allait plutot bien de ce coté ^^
Ensuite, deuxième exercice, on espace les barres de deux mètres de plus environ, et passage au galop, transition au trot, et départ sur l'autre pied. Issoire est sage, mais je dois faire une volte avant de rentrer sur mes barres sinon elle est trop speed, et pour les transitions descendantes elle s'arrète au lieu de repasser au trot, il faudrait travailler avec plus de douceur, savoir doser parce que soit elle continue soit elle s'arrète.

Mais le plus interessant n'est pas là! Il s'agit en faite de ce qui s'est passé après cette demi-heure d'exercices en carrière! Laura, moi et une autre fille sommes parties en balade!!! J'avais Issoire, Laura montait le cheval de sa prof de français (et oui ^^), et la fille la ponette d'une amie de sa mère. On a commencé au pas, tranquilles, pour voir la réaction d'Issoire. Elle n'a pas bougé, et au bout d'un moment et de quelques mètres de trot sans aucun problème, nous avons décidé d'allonger la ballade. Nous sommes donc allées au fin fond des prés de Saint Pierre, où nous avons sauté un tronc, et sommes partis dans un galop magnifique!

J'ai laché la bride d'Issoire et elle s'en est donné à coeur joie! C'était la première fois que je vivais ça, d'avoir un cheval lancé plein galop, l'étendue devant vous, le vent qui vous humidifie les yeux, et ce plaisir fou d'être libre.
J'ai essayé de ressentir ce que nomment parfois les jockey "l'impression de voler". Je ne sais pas si je l'ai ressentie, mais ça s'en approchait, la jument ayant les oreilles pointées vers l'avant, ivre de cette nouvelle liberté qui la sortait enfin de la monotone carrière, nous étions toutes les deux... heureuses!



MaX

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