¤ Habitude ¤
Que ça soit lundi ou mardi, chaque jour je calque la même habitude et reviens à Saint Pierre pour encore donner un coup de main.
Lundi, les handicapés sont au rendez-vous. Ces gens sont adorables, tous joyeux, émerveillés devant les chevaux, ils radotent un peu mais sont gentils comme tout! On part en ballade, où je monte Janis et accompagne l'un des trois bonshommes, qui me fait la conversation tout au long de cette promenade tranquille au pas.Une fois finie, Julie (la monitrice des poon's) m'envoie monter Arthur, petit cheval capricieux, que je prend dans la carrière de dressage. Au début une jeune habituée m'installe des slaloms, un peu du n'importe quoi, mais finalement elle s'en va et je travaille correctement le coquin: allongements, cercles, transitions, figures. Il est assez sage, mais se fout un peu de ma gueule pour les départs au galop.
Puis je m'occupe de lui, le panse, le récompense, et le ramènne au pré. Puis on déselle les chevaux.
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Hier, mardi, j'arrive en avance vers midi. Mais j'orais pu venir plus tard! Personne à l'horizon à part la vieille dame de la buvette, qui se charge des shet' de ballades (5euros la ballade!!!). Je pappote avec elle, fais boire les chevaux déjà sortis, passe un coup de ballai, pour discute avec les monos du centre aéré qui ont mangé avec nous... Mais il n'empèche que le temps se fait long: une seule ballade en trois heures! Entre temps j'ai utilisé pour la première fois un tord-nez, outil étrange... Il s'agit en faite d'un baton, au bout duquel est accrochée une corde que l'on enroule autours du bout du nez du cheval pour qu'il ne bouge pas... Un propriétaire devant soigner l'oeil de son cheval, je lui ai tenu l'instrument le temps de l'opération.Vers 3h, Ingrid, la soeur de Pierre David (qui se dore la pilule en Tunisie!) m'autorise à monter Arthur, que je dois travailler tous les jours. Avant, je l'aide à attrapper un nouveau cheval, noir, qui se trouve dans le pré des chevaux. Sans succès! Pain, grain, rien n'y fait, le têtu ne se laisse pas attrapper et on abandonne. Je vais dans la carrière avec Arthur. Détente, puis travail. Petit problème: je ne sais pas trop quoi lui faire travailler. Donc je lui fais faire des cercles, qui ne sont malheureusement pas toujours ronds. Allongements, mais il est sur les épaules (et il tombe dans le galop). Donc je baffouille un peu sur le travaille et fini par arrèter sur un exercice réussit. Douche, carrèsse et grain en récompense, puis direction le pré.
J'ai demandé à Julie et à Ingrid si, la prochaine fois, l'une d'entre elle pouvait m'assister pour que mon travail soit moins confus...
En fin d'après-midi, on part avec Julie pour nourire les "p'tits chevaux". Elle conduit le tracteur et je distribue le foin, mais avec difficulté... Donc on échange les rôles! ^^ Me voilà au volant de cette grosse machine de tracteur XD
Aujourd'hui je n'y vais pas, n'ayant pas de moyen de transport, et demain je verrais :) Mais en tout cas j'ai hate que Lolotte revienne de vacances pour qu'elle vienne avec moi :)
MaX
Une fois la ballade d'une heure finie, on désangle les chevaux, les faisons boire, et comme le second groupe arrivait, on prépare les nouvelles montures. Cette fois-ci je prend le premier bonhomme qui me tombe sous la main, c'est un gros patapouf du nom
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Petit coup de gueule de ma part, puis on recommence le carroussel, pas de problème à nouveau si ce n'est encore ce fichu étrier (qui soit se retirait et impossible de le remètre, soit mon pied s'enfonçait grave dedans et impossible de le retirer!!!).
Au moment d'aller le chercher au pré, je vois qu'il est seul dans le champs et donc s'exite comme un fou à courrir d'un côté à l'autre du pré comme un dingue en hénnissant! J'arrive donc dans le pré, au moment où il arrive à mon niveau il ralenti légèrement mais reste au galop, avec un lèger moment d'hésitation à mon égard. Puis il repart à l'autre bout, et au bout d'un moment, voyant qu'il ne se calmait pas j'élève la voix et le "coince" dans un coin, où il repasse à l'allure inferieure puis se laisse tranquillement attrapper, soufflant comme un boeuf, chaud de sa cavalcade.