Dimanche 26 février 2006 à 18:08
¤ Lady Love ¤
Rico Bastide a quatorze ans lorsqu'il entre au "Moulin à van", le centre des futurs grands jockeys, où une centaine de mômes espèrent un avenir meilleur. Un seul d'entre eux deviendra jockey, les autres resterons dans l'obscurité des boxes.
Le parcours initiatique du jeune garçon est semé d'embuches et de désillusions. Hommes et chevaux ressemblent à des loups. C'est dans le col des pouliches, et dans les bras de Jessie, qu'il trouve la force de rester en selle dans ce monde âpre et ingrat.
Un matin, une pouliche de rêve, volcanique et ravissante, lui brûle le coeur. Grâce à elle, dont il épouse les galops et détient le secret de ses aériennes foulées, il entrevoie la réussite tant espérée. C'est alors que de Toulouse arrive José Venturi, apprenti surdoué. Le rival?
Quel beau livre, quel beau livre! Lady Love, de Homeric, un vrai roman, une histoire crue, sur le monde des courses. Rico Bastide, ce jeune apprenti, qui trace son chemin en compagnie des chevaux, son histoire équine se mellant à la violence et au sexe. Une histoire captivante, pleine, décrite d'une manière captivante; la dureté des débuts, la joie des victoires, l'amour des chevaux... On trouve dans ce livre l'univers âpre des courses, la violence, autant envers les lads qu'envers les chevaux, les tricheries, les efforts, les difficultés, mais aussi l'amour, la puissante joie des victoires, la persévérence... Je le conseille à tout lecteur qui aime les livres, la littérature. Par contre je déconseille cet ouvrage aux plus jeunes, car certains passages de sexe et de violence sont à éviter, donc à lire à partir de 15 ans je pense.
"A une centaine de mètres du poteau, je me retournais: le maigre peloton patinait à l'entrée de la ligne droite! Je saluais la foule dispersée dans les vieilles tribunes en bois, et, à leurs robes printanières, je reconnus ma mère et Ginette, elles sautaient de joie. La mienne était indescriptible. Je trouvais très exitant de vivre les évènements tels que je les avais imaginés. Chaque seconde se dégustait, le paradis sur terre ne pouvait pas être ailleurs que sur le dos des chevaux."
MaX